COURTAGE
de chevaux
Courtage pur-sang
Achat et vente de chevaux de course de tous âges :
foal, yearling, cheval à l’entraînement, poulinière,
étalon, etc,
lors de ventes publiques et/ou à l'amiable
Estimation & Assurance
de votre cheval de course ou d'élevage


ARTICLE
Arabian Horse Spirit
Cet homme d’expérience, né dans le sérail des courses, nous offre son analyse sur une profession qui est une des facettes de ses activités, celle de courtier en chevaux pur-sang.
Historiquement, depuis la première guerre mondiale, la profession était séparée en trois catégories qui nécessitaient une licence gouvernementale sous tutelle du ministère de l’agriculture :
- le marchand de chevaux qui faisait du commerce, à la gestion dite opaque,
- le courtier qui servait d'intermédiaire transparent aux acheteurs, qui connaissaient son nom et le prix des chevaux, offrant un meilleur cadre de vente et dont la commission s’élevait de 5 à 10%,
- le chargé d’affaires qui agissait pour le compte de grandes écuries mais qui comptait d’autres métiers à son actif.
Ce système a disparu dans les années 1980. Désormais pour devenir courtier il faut déposer un dossier au registre de la chambre de commerce spécifiant comme activité “commerce de chevaux”, autrement dit toutes les activités s’y rattachant selon le code APE.
Pour Jean-Pierre Deroubaix qui exerce ce métier depuis une trentaine d’années, la connaissance du cheval n’est plus aussi importante qu’avant. Aujourd’hui il faut avant tout faire des études de gestion d’entreprise, savoir ce qu’est un commerce et parler l’anglais couramment afin de pouvoir prendre des décisions commerciales. “Il y a peu de gens issus du monde du cheval. Il faut passer à travers le tamis du milieu des courses et de l’élevage par des stages. C’est l’apprentissage, vous êtes à l’école. C’est du travail pratique.”